MM: Señoras, señores, para el conjunto de instrumentos informales
Les Luthiers, ésta es una noche muy especial, una noche muy honrosa
deberíamos decir. Quien está al tanto de las últimas
promociones de cantantes franceses conoce seguramente el nombre de Jean-Claude
Tremend. Las noticias que llegan constantemente desde Francia, nos hablan
del extraordinario éxito de los discos y, sobre todo, los multitudinarios
recitales en el célebre Olimpia de París, de Jean-Claude
Tremend. Y hoy aquí, en el Teatro Lasalle, tenemos la gran alegría,
y por qué no decirlo también, el enorme orgullo de contar
con la presencia... de su cuñado.
(Entra
Rabinovich por la platea y lo invitan a subir al escenario).
Todos:
¡Bravo maestro, bravo! Venga a cantar.
DR: Bonsoir, mesdames et messieurs. Je suis émotionné.
Je suis recién arrivé de Paris, et pour moi c'est
un grand honneur, une grande satisfaction être ici, à la
République Argentine, ce beau pais ubiqué jusque
au cul du monde.
EA: ¿¿Qué??
DR: Ah, no. ¡Ubiqué jusque au cur du monde!,
au cur. À tout à l'heure... le
e
u
à tout à l'heure. Moi, je suis orgullose de piser
cet éscenaire avec la compagnie de Les Luthiers. Abusant
de la compagnie de Les Luthiers, et de votre patience, je chanterais
pour vous une chanson que me récuérde très
a Paris; me récuérde très a Paris parce-que c'est
une chanson parisienne, une chanson très fameuse, très conoçu, connu, conée. J'espère que
vous disfroutez, et le nom de la chanson... le nom de la chanson...
le nom: Les Nuits de Paris.
EA: Pero Maestro, más o menos ¿cómo es la canción?
DR: En français, en français
EA: ¿Más o menós?
JM: ¿Cómo es?
DR: "Les nuits de Paris"
JM: Ehh... comment... allez - vous?
DR: Bien; merci, je suis bien, un petit fatigué pour le voyage...
mais bien, merci.
CN: No, s'il vous plaît, tararier, la chanson, em... tararier.
EA: ¡Ahí está, ahí está!
JM: Silbon... chiflez
DR: Chiflez?
EA: Pero
este tipo no sabe hablar en nada
DR: Les nuits de Paris
CN: Les nuits de Paris?
DR: Oui
CN: Había una "Les nuits de Paris"... una que "Tariram
tariram"...
DR: Moi, je commence?
CN: Oui.
DR: Bien sûr?
CN: Of course
DR: Passe-partout?
CN: Passe-partout
DR: Un, deux, trois...
(Les Luthiers comienzan a tocar una canción)
DR: Non, non, non, eh... ¡che! Qu'est-ce que c'est ça?
CN: "Les nuits de Paris"
DR: C'est "Les nuits d'Istambul", que "Les nuits de Paris".
Les nuits de Paris, la
mineur, trois pour quatre.
EA: ¡¡¿¿Qué??!!
DR: La mineur, trois pour quatre.
EA: ¡Ah! El compás de tres por cuatro.
CN: Les nuits de Paris! Tariram tariram... !
JM: Les nuits de Paris! (tararea)
DR: Alors, vous la savez o non la savez?
CN: Oui
DR: Cojon?
CN: Cojon.
DR: Un, deux, trois
(Les Luthiers comienzan a tocar otra canción)
DR: Non, non, non.... ce n'est pas une tarentelle! Vous disculperez...
nous n'avons pas ensayé un caralle. Alors la chanson...
(Les Luthiers discuten)
DR: Al
español... "las nochés de París".
Todos: ¡¡¡AAAHH!!
CN: Si, no hay problema. "Le nosh de París"...
qué "Les nuits"... "Le nosh".
EA: Claro, esa la sabemos... ehhh, largué, largué...
DR: Largué le nosh?
CN: ¡Chantón!
EA: No no no, eh.... que empiesse.... ehhh... y dale Cacho.
DR: Un, deux, trois
Oh Paris, quelle merveille
oh Paris, quelle cité,
que jolie promenade
par Les Champs Elysées,
quel beauté les sandwiches,
du Café de la Paix
Paris... Moulin Rouge,
un touriste, une cocotte,
un champagne, de sourire
Eh garçon! L'addition
La nuit, la lune...
je t'aime, je t'adore,
l'amour
quatre mil francs.
Paris, Paris, Paris,
la plus belle cité dans le monde,
Paris,
Paris, Paris,
pour toi mon amour est profonde.
J'agnore et je recuerde,
la délice de una lat de pâté,
que bon le camembert,
l'ensalade, l'omelette, et le pan... francés.
Quel beauté les autos,
collectives hygiéniques,
un plaisir le métro,
et les ruines antiques.
Alors, la vérité,
je n'aguante cette cité reppelente,
la vida es très costosse,
y le Sena est très maloliente.
La belle tour Eiffel
tiene tous les fierrós oxidés
et dans les restaurants
ils te sirven gâteau pour liebré.
Les mosquittes, cucaraches,
ils pouloulen par les rues,
les aragnes y éléphantes
van par les avenues;
La
maison y châteaux,
il n'y a pas bagnadères,
oh cité de Paris,
je t'aborresque,
je t'aborresque,
grand merde!
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